Comment les vaccines peuvent contribuer à améliorer la santé en réduisant l'impact environnemental?

Les autorités nationales et régionales espagnoles ont clairement embrassé les objectifs européens en matière de réduction des émissions de GES pour les activités du secteur des soins de santé. L’objectif est de parvenir à la neutralité carbone avant 2050 et d’utiliser 100 % de matières recyclables à l’horizon 2030.¹

Mais, qu’en est-il des vaccins, produits à grande échelle pour les besoins des populations nationales ? « Même dans ce domaine », souligne Ignacio, « il est tout à fait possible d’ajuster la production et la distribution des vaccins pour contribuer à la réalisation des objectifs nationaux et européens. Nous avons identifié plusieurs domaines d’amélioration, notamment une meilleure gestion de l’approvisionnement, la diminution des conditionnements et une utilisation réduite de plastique et d’aiguilles. »

L’équipe de Sanofi Espagne a uni ses efforts à ceux d’acteurs de premier plan du système de santé du pays, notamment l’association nationale espagnole du personnel soignant et de vaccination (ANENVAC) et l’Observatoire national espagnol de l’approvisionnement, pour mettre les idées en pratique. L’année précédente, ils ont identifié des changements concrets que les autorités nationales et régionales espagnoles pourraient apporter aux critères d’approvisionnement des vaccins afin de donner la priorité aux produits qui protègent la santé mais qui contribuent aussi à améliorer leur impact environnemental. Sanofi, l’ANENVAC et l’Observatoire ont produit un rapport détaillé qui présente ces changements potentiels et leurs avantages.

Selon leur analyse, une meilleure estimation et un meilleur échéancier des commandes de vaccins passées par les autorités à un fabricant comme Sanofi permettraient d’éviter de gaspiller 800 000 vaccins par an.¹ L’optimisation des emballages réduirait encore plus les volumes de déchets ainsi que l’espace de transport et de réfrigération nécessaire aux vaccins au sein de la chaîne d’approvisionnement. En agissant sur ces deux leviers, nous pourrions, seulement avec les vaccins Sanofi, réduire les émissions de CO₂ de près de 1 500 tonnes par an !² Soit l’équivalent de près de 3 000 vols Madrid-New York par an.¹

En parallèle de ce rapport, les partenaires mènent des discussions avec l'ensemble des parties prenantes du système de santé espagnol afin de donner priorité à la durabilité en tant que critère de valeur ajoutée dans le modèle d'approvisionnement public pour les vaccins en Espagne. De son côté, en qualité de société mondiale de santé, Sanofi a par le biais de sa stratégie d’impact social, pris des mesures pour réduire ses émissions de GES et ses déchets, notamment en optimisant le conditionnement de ses produits avec l’objectif de réduire de 50 % l’espace nécessaire au transport d’ici 2030.¹

Ignacio replace cet effort en perspective, « Imaginez si les pratiques d’approvisionnement de tout le système de santé espagnol tenaient compte de facteurs environnementaux comme celui-ci, mais surtout les considéraient comme une priorité ? Passer du simple achat public à l’adoption d’une démarche de marché public écologique marquerait un véritable tournant dans la réalisation des objectifs de santé et environnementaux de nos sociétés. »