My Child Matters : Améliorer la survie des enfants atteints d’un cancer dans les pays en développement
My Child Matters est un programme lancé par la Fondation Sanofi Espoir en 2005 visant à donner aux enfants des pays en développement l’accès à des soins contre le cancer.
Les premiers projets menés sur le terrain ont débuté l’année suivante et ont cherché à nouer des collaborations avec des organisations locales pour améliorer l’accès aux services de diagnostic, de traitement et de suivi pour des milliers d’enfants et remédier, ce faisant, au manque ou à l’absence de solutions.
Les actions menées en collaboration avec les autorités gouvernementales et les ONG de dix pays, ont permis d’obtenir une augmentation de la survie médiane de 5,1 % en 10ans – et de sauver la vie à plus de 1 300 enfants (Scott C Howard and coll. Lancet Oncol 2018 ;19 :e252-66).
My Child Matters reste le programme signature de Foundation S – The Sanofi Collective.
Nous avons choisi de jouer un rôle catalyseur pour améliorer l'accès aux traitements contre le cancer des enfants vivant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Aujourd'hui, nous avons la preuve que les efforts que nous avons déployés avec nos partenaires ont eu un impact considérable sur la vie et les taux de survie de ces enfants. Il s’agit maintenant d’amplifier cet impact pour atteindre l’objectif de l’OMS de 60% de survie d’ici 2030.
Isabelle Villadary
Foundation S, Directeur du programme d’Oncologie Pédiatrique
Chaque année dans le monde, près de 400 000 cas de cancers sont diagnostiqués chez des enfants. Le cancer est l’une des premières causes de mortalité infantile, dans les pays en développement comme dans les pays développés.
Les traitements se sont considérablement améliorés au cours des dernières décennies et ont permis de réduire significativement la mortalité dans les pays développés, où les taux de survie dépassent aujourd’hui les 80 %. La situation est toutefois bien différente pour les jeunes patients des pays en développement qui ne disposent ni des ressources, ni des facilités d’accès aux soins des pays développés.
Dans les pays développés, les enfants atteints d'un cancer bénéficient d'un diagnostic approprié et ont accès à des traitements de qualité. Dans les pays en développement, en revanche, et même si le patients ont conscience que leur enfant est malade, il est souvent difficile d'avoir accès à un médecin spécialisé - un pédiatre n'est confronté à un cas de cancer qu'une fois par an, voire une fois tous les deux ans, tandis que dans des pays comme ceux d'Afrique sub-saharienne, il n'y a peut-être qu'un ou deux oncopédiatres pour tout le pays.
Le programme My Child Matters a été créé pour tenter de remédier à ce déséquilibre. Dans certains cas, les améliorations que les résultats rapportés donnent à voir tiennent à une meilleure sensibilisation aux cancers de l’enfant et à leurs symptômes, de sorte que qu’un plus grand nombre de patients bénéficient d’un diagnostic approprié et suffisamment précoce pour stopper la progression de la maladie. Dans d’autres cas, les formations dispensées aux professionnels de santé ont permis de réduire les abandons de traitement et d’améliorer l’accès aux soins palliatifs.
Pour ce programme, Sanofi a fait appel aux conseils et au mentorat de spécialistes de l’oncologie pédiatrique du monde entier. C’est ainsi que des spécialistes de France, d’Italie, du Royaume-Uni, d’Allemagne, du Ghana, de Hong Kong, du Canada et des États-Unis apportent leur soutien aux actions menées et participent également au comité chargé d’évaluer rigoureusement les nouveaux projets et les projets en cours chaque année.
Bien que le programme lui-même ne soit que l’un des multiples facteurs à l’origine des améliorations dont rend compte l’étude Lancet (2018), il ne fait aucun doute que le rôle moteur qu’il a joué auprès des autorités gouvernementales et des ONG a contribué à la réalisation d’un nombre de projets beaucoup plus important que ne l’aurait permis la seule intervention de la Fondation Sanofi Espoir.
Les collaborations diffèrent selon les projets. Nous n'imposons pas de modèle unique car la réalité et les besoins sur le terrain varient d'un pays à l'autre et ce sont en dernier ressort les équipes locales qui les connaissent le mieux.